free counters

mardi 16 juin 2009

THAILANDE - JUIN 2009

Préambule:

Après un périple dans l’ouest américain en Septembre 2008,


cette fois-ci, direction opposée à l’est pour un séjour en Thaïlande;
En fait, cette destination est le cadeau des 18ans et du bac d’Hélène impossible à planifier l’an dernier à cause de ses études ;
Cela tombe bien surtout après cette année très studieuse (médecine), et va lui permettre de se changer les idées.


En plus, on part en pays un peu connu, visité déjà avec Michèle en Septembre 2006, et un périple routard solitaire (mais pas tout le temps) en septembre 1995 (et là cela ne rajeunit pas).


On a comme projet de découvrir d’autres sites évidemment, et donc la part d’inconnu sera bien présente et vous en sera contée.

Lancement :


Ce voyage a été en suspens à une certaine période, au paroxysme des tensions locales (entre les chemises rouges, jaunes, kakis ) qui a malheureusement fait des victimes à son apogée lors des manifestations sanglantes d’Avril dans les rues de Bangkok.

Thai Prime Minister Abhisit Vejjajiva announced that he would lift a state of emergency in Bangkok on Friday, saying that his government wanted reconciliation after violent street protests, reported AFP.

Abhisit imposed emergency rule in the capital and five surrounding provinces on April 12 after rallies against his government disrupted a summit of Asian leaders in the coastal city of Pattaya and then spread to Bangkok.

Two people were killed and 123 injured as protesters clashed with troops despite the state of emergency, ending only on April 14 when they abandoned a three-week sit-in outside Abhisit's offices fearing a military crackdown



Comme souvent les réactions de communication étaient alarmantes avec interdiction de déplacement.
Le putsch des militaires qu’on a vécu en Septembre 2006 (si,si on y était déjà, mais pas sur les chars), s’était déroulé dans des conditions beaucoup plus calmes.


Pour ces raisons, exceptionnellement je prendrais une assurance annulation au cas où, mais après renseignement cela ne servirait pas dans ce cas de figure.
Seule l’intervention de l’état Français avec pression sur la compagnie aérienne pourrait permettre une organisation de rapatriement, mais si on ne part pas, ce n’est pas gagné d’avance pour obtenir le remboursement.


Au passage, bonne affaire sur le prix du billet à 488€ au lieu des 720€ pour le départ la semaine suivante.


En plus, voilà qu’une grippe enrhume la planète, et ce N1H1 (touché, coulé) vient obscurcir notre projet. Mais bon, comme ils ont survécu sans problème à la grippe aviaire, cela pourrait être terminé quand nous dégusterons notre porc au caramel.

On n’est pas encore parti, qu’une autre mauvaise nouvelle de dernière minute nous tombe sur le coin du nez, euh plutôt de la main d’Hélène qui se brûle au 2nd degré avec la cire d’épilation la veille du départ (d’après les expertes, c’est un truc qu’il faut faire par des professionnels) ;Donc, urgence médicale, intervention à la pince à épiler pour éliminer la cire brûlante (effectuée par le dentiste du cabinet médical en attendant le généraliste occupé sur une autre priorité), produits cicatrisants, bandage conséquent, (on ne la perdra pas dans la foule avec ce signe reconnaissant, et contrainte de traitement au moins pendant une bonne semaine).

Les voyages forment la jeunesse qu’on dit, et là on n’est pas encore parti ; ça promet des aventures et mésaventures (bien plus réelles que Pékin express).

Depart :
Samedi 30 Mai, départ de l’aéroport de Toulouse où pour une fois, on est très en avance sur l’horaire
qu’on a même le temps de prendre une photo,et même 2
Autre surprise à l’enregistrement avec Michèle qui n’est pas réservée (pourtant fait la veille par internet ; l’informatique n’est pas toujours au point).


Vols avec KLM aux prestations limitées (pas de journaux, ce qui n’est pas plus mal, et cela m’évitera de lire les compte-rendus sur la défaite du Stade contre Clermont (19-9) et je ne regretterai pas de louper la finale.
Les joueurs du CAL Lannemezan partent en même temps que nous pour essayer d’aller jouer la leur en Fédérale 1 s’ils battent Chalon.


Coupe-faim au gouda évidemment à bord d’un fokker 70 plein.
Atterrissage à Amsterdam, secoué par des rafales de vent.
Décision d’aller faire un tour en ville pour tuer les 5heures d’attente (difficultés pour obtenir les billets de train aux guichets automatiques, encore l’informatique).


Nos voisins du Leinster narguent encore le Stade.
Premiers contacts surprenants et colorée:
Nouvelle mode avec des claquettes à plumes aux pieds d’une black en jaune citron,
nouvelle coupe, moitié de la tête en violet, anglaise à la tête rose, travestis aux dreadlocks en ressorts plastiques.

AMSTERDAM


La grande surprise en sortant de la gare est de rencontrer autant de vélos,
avec des parkings spécifiques bondés
l’équipe municipale de Toulouse pourrait venir s’en inspirer.

Les cyclistes sont les rois de la rue et les piétons ont intérêt à rester sur leur garde pour éviter de se faire renverser.

Coup de chance, le soleil chaud est de la partie et tout le monde est de sortie, qu’on se croirait dans une ville du Sud, les bateaux sont à la fête pour un pique-nique sur les canaux.
Le charme a joué sur Michèle qui prévoit d’organiser un week-end, mais avec soleil impératif.


Les études d’Hélène se confirment : les blond(e)s sont en voie de disparition, le melting-pot est effectif ici.


Malgré tous ses efforts, Hélène ne retrouve pas le quartier chaud (et non, ce n’est pas moi qui est cela en tête : respect !)
Cela a bien tué agréablement notre temps d’attente, avant notre vol de 10h30 sur un 747avec aménagement minimum (petit écran général avec films en néerlandais qui ne méritent aucune palme à Cannes).

BANGKOK

Arrivée au nouvel aéroport de Bangkok design,


et aux espaces verts luxuriants

mais triste à l’intérieur avec le béton brut, malgré la lumière,avec toutefois la présence de valeurs traditionnelles





Taxi jusqu’à l’hôtel (390Baths – 8€, tarif honnête quand on est plusieurs et plus pratique que le bus qui ne s’arrête pas obligatoirement dans le secteur de l’hôtel)




33° pour nous accueillir, sous un soleil qui joue à cache-cache avec les nuages, et alors qu’on allait sortir une 1ère averse nous bénit ; la mousson a commencé tôt dans la saison cette année.


Il faut se mouiller dans la vie et on découvre le bazar indien et ses rues plus qu'animées où l’on peut trouver de tout,
entre autre des brochettes de porc pour se caler et servir de cobaye à Pasteur – même pas peur ; des filles alors que je suis déjà accompagné par 2, et surtout des fleurs de toutes les couleurs le jaune en l'honneur du roi prédomine et de compositions exceptionnelles [si j’habitai ici, aucune excuse pour ne pas en offrir] , sans oublier les temples (notre 1er sera Ratcha Burana)
Tout cela creuse nos routards qui se retrouvent sur le trottoir assis sur des tabourets de plastiques pour une soupe et riz poulet (trop assaisonnés de piment qui transpire dans mon palais et assoiffe le gosier)


Ascension jusqu’au 24ème étage sur la terrasse pour un point de vue nocturne sur l’effervescence nocturne qui ne calme.

Lundi 1er Juin :


Après une nuit réparatrice, un bon petit déjeuner (les jus de fruit ne sont pas naturels), départ pour la visite de l’ancienne ville [Rattana Kosin] avec le transport folklorique local Tuk tuk pour 20Baths
mais en chemin, le chauffeur nous informe de la fermeture jusqu'à 13h en s'arrêtant devant une imposante porte close. Mais comme on n'apprend pas à un singe à faire la grimace, il perd ses clients informés du manège attrape touriste qui consiste à visiter des sites (ou boutiques) avec lesquels il est de mèche (et reçoit des contreparties)
Le grand palais est évidemment ouvert et la visite se fera tranquillement pour apprécier la déferlante de couleurs étincellantes et de formes imposantes.
Les rénovations sont permanentes pour les rendre encore plus impressionnantes.


La chaleur et l'humidité ambiante nécessite l'achat d'un éventail à 50% de sa valeur aprés négociation, mais toujours à +75% du prix rencontré 50m plus loin.


Chemin faisant, passant devant l'Université, Hélène n'est pas motivée pour y faire un saut (saturation oblige) et l'objectif général est le ravitaillement sur la place où les plats épicés tiennent bon rang.
Pour éliminer, direction Wat Pho (qui doit être aussi fermé!),mais la marche pour y arriver ne sera pas veine

Boudha est toujours couché de tout son long sur 45m et nous accueille à ses pieds. Ceux des masseuses donneront un T.P à Hélène qui pourrait lui servir si un jour elle devient kiné.

Nouvelle tentive de chauffeurs de tuk tuk pour nous balader, mais nous finiront à pied grâce à mon sens de l'orientation (toujours tout droit), et Hélène trouvera la rue à prendre.

A 18h30, certaines activités baissent le rideau comme le café internet où nous devions nous connecter pour chercher des infos.

Direction Chinatown pour manger,
mais le choix ne sera pas un succés général, où seule ma soupe avec grosses nouilles translucides obtiendra une certaine reconnaissance, alors que les sortes de pierrades de mélange d'oeuf, salade,poulet feront un flop.Une glace est méritée pour relever ça, dégustée sur les marches devant une ambulante de Durian.


Mardi 2 Juin :

Après avoir négocié dur avec l'agence de l'hôtel un taxi plutôt que de rester avec un groupe (avec haltes imposées - travail sur bois et balade d'éléphants), un réveil matinal à 6h, suivi du ptit déj à 7h, un départ à 8h, pour 1h30 de route, nous arrivons au marché flottant restant en activité surtout pour les touristes en priorité (négociation à la baisse de leurs propositions - il n'y a pas écrit la poste sur mon front) pour une balade d'une heure sur les klongs pour arriver au point de rencontre des touristes abusés par ce manège. Le temps a vécu et cette visite n'est plus que magasins de souvenirs sans grand intérêt (les maraichers vendant ailleurs).


Retour sur Bangkok avec arrêt classique à une fabrique de bois pour admirer le sacré travail manuel effectué et le résultat de commandes exceptionnelles (arrêt qui donne droit à 1 jeton pour le chauffeur) avant de se replonger dans l’effervescence consommatrice thaïe du secteur du SIAM center (resto chinois pour les forces, mais cela ne vaut pas les gargottes de la rue) puis du MBK (2 robes d’été) qui nous abritera d’une bonne averse.


Retour à l’hôtel en Tuk-tuk à fond sous la pluie, mais le traffic hyper dense à cette heure-là, ralentit la progression du jeune chauffeur un tantinement nerveux (60Baths alors que les autres tous au moins 100B avec leurs circuits commerciaux – bijouterie, massage, tailleur)


Soupe sur le trottoir avec cerise sur le gâteau, sundae du KFC

Mercredi 3 Juin :

Train pour Ayuthaya avec accueil personnalisé pour nous amener directement au bon guichet [Proposition à la SNCF de venir faire un stage commercial ici au moins pour le service, pas pour les grèves évidemment inconnues ici]
Par contre, pour éviter des incompréhensions, il est préférable de joindre le geste à la parole pour commander ses billets.


Installation dans un wagon avec les locaux (pas de touristes)où on est évidemment un peu les curiosités dans ce wagon fortement naturellement climatisé (toutes fenêtres ouvertes).

Particularité du train thaï est le service permanent proposé : les vendeurs montent et font les compartiments sans arrêt, accompagnés par ceux qui se trouvent sur les quais des gares traversées pour proposer victuailles et boissons.


2 Heures pour 100km, très bonne moyenne avec le vent dans le dos, tu peux récupérer et admirer le paysage.


Arrivée et réception par un tuk-tuk, nouvelle génération, carrossé style Traban,
reconversion réussie toujours à l’est, mais en Asie du sud-est cette fois-ci.

Dans notre triathlon touristique, nous ferons l’étape en vélo
pour mieux visiter les ruines de l’ancienne capitale dévastée par le méchant voisin birman (il persiste encore plusieurs siècles après, mais cette fois-ci seulement en interne)


Agréable balade parmi le parc historique, où le passage de quelques ponts demandes à la fois une bonne prise d’élan et quelques sauts ou portages pour les franchir.
Une attention particulière est manifestée à l’encontre des chiens qui semblent s’être installés en villégiature dans le coin : au marché, le style chiwawa avec toutes les coupes plus ou moins réussies – selon les goûts,

ailleurs avec quelques hordes de sauvageons - caniches locaux, mais surtout de nombreux vagabonds
que nous ne fixerons pas droit dans les yeux pour ramener nos mollets sans chirurgie plastique, gardant attention à des meutes qui déboulent à un croisement, dont nous éviterons de peu la collision.


La curiosité du coin est énorme, assure le transport de troupes sans excès de vitesse et trompe énormément tous ses passagers

l’éléphant thaï a droit aussi à son taxi pour le ramener au domicile après une journée qui les laissent sur les rotules.


Chez Moon, on ne lui demande pas la lune, mais le service n’est pas rapide et les pad thaï ne sont pas terribles ; seules les macaroni sont à la hauteur.


Heureusement que le pancake banane à la pakistanaise au carrefour où les routards se concentrent nous redonne un peu d’altitude gastronomique et mérite une étoile.

Jeudi 4 Juin

Départ en train pour Lopburi, où il est impossible d’avoir une place dans un train surbooké par des locaux, avec en plus des sacs de voyage, ce qui met donc les touristes en évidence, génant le libre passage aux commerciaux pour leur exercice vital.


Mais encore une fois la gentillesse locale nous prête main forte pour monter les sacs en hauteurs, et 2 femmes nous voyant debout nous informent qu’elles descendront prochainement et que leurs places nous serons garanties (ah le charme français sévit encore ) .


Dans le même style, 2 touristes qui redescendaient sur Bangkok auraient loupé leur train en France, mais ici les employés viennent les chercher et font arrêter le train pour les faire monter (impensable ailleurs)


Pour la descente, même topo avec aide amicale des locaux;


Seul bémol, une femme d’un âge dont sûrement certaines facultés sont restées sur les bancs nous bousculera pour monter pendant notre descente des marches (un scoop à Cannes, mais les paparazzi n’ont rien développé)


Faut que j’arrête de faire le singe, parce qu’ici je reste sur mes gardes car il en tombe de partout : des toits, des fils électriques, des temples, des grilles, des maisons envahies par nos ancestres qui sont vénérés dans cette ville ;
C’est « un singe dans la ville » qu’il faut présenter avec comme rôle principal celui qui grimpe sur la plate-forme d’un pick-up,momentannément stoppé à la barrière de la voie ferrée
récupère une bouteille de Red Bull local (c’est ici que le breuvage a été inventé et pour une fois, il a été copié par un occidental autrichien), et se la vide d’un trait (je ne vous raconte pas la teuf ce soir);

Pour nous, ce sera train de nuit qui se fait attendre, nouveau type de déplacement avec couchette individuelle et nouvelle expérience plus marquante qu’un poulet rôti avec riz gluant, spécialité d’ici, sur le pouce en pleine nature en bordure de voie ferrée.

Vendredi 5 Juin

Embarquement en train de nuit, après qu’un employé à notre attention particulière nous informe du retard du notre (celui qui passait à l’heure prévue n’était donc pas le bon).


Version confort des couchettes individuelles suite à transformation des places assises en couchette avec rideaux pour isoler, en moins de 2 minutes grâce à d’astucieux tours de passe-passe : des suggestions à proposer pour l’aménagement de cabines réduites pour limiter le poids et gagner de la place.
Quelques secousses dans la nuit, mais rien de perturbant pour le sommeil.
Après 13 heures de trajet pour 800B (~20€), la rose du Nord, Chiang Mai, s’éveille en même temps que nous.
Accueil à la gare pour nous diriger, mais notre hôtel a été réservé par internet, et le taxi nous mène au TADKHAM village, 3’ à pied des douves de l’ancienne ville, pratu Chiang Mai gate, le marché local, les restos locaux sur la place : le bon choix de Michèle, certes pas au prix des routards, mais meilleure qualité-prix défiant toute concurrence et donc à recommander(900B ~18€).
Pour patienter lors d’une première averse, repas chez Mario, pizza qui sert surtout d’excellents plats traditionnels.
Pour digérer, visite à pied sans destination précise à la découverte de la ville et de ses 300 temples (pas d’inquiétude, nous ne les ferons pas tous), colorés d’or (c’est mieux que le jaune d’œuf) dominant, aux sculptures dépouillées et aux bonzes souvent bavards et contents d’échanger (et pas seulement sur le sport).
Au passage, réservation d’une voiture avec chauffeur pour le lendemain dans la rue pour aller à Mae Sa Camp Elephant.
Informations pour louer des vélos ;
Changement de vol pour Koh Samui pour l’avancer car le temps annoncé ici ne semble pas terrible car la mousson est arrivée plutôt que prévu et c’est le nord ;
Pas de frais pour changer de vol : encore incroyable le service Thaï.
Tout ça à côté de l’hôtel : vraiment une bonne adresse, Michèle

Samedi 6 Juin :

Après un petit déjeuner, départ à la recherche de notre chauffeur que nous n’avions pas confirmé, mais qui était présent (ça encore,c’est du service thaï) pour nous emmener à 30aine de km au centre d’éléphant, de préférence à la location de scooter, plus dangereux ) plus facile pour se diriger rapidement car la 1ère présentation commence à 9h45, par la douche matinale (en même temps à la scelle, avec récupération par des employés avec leurs paniers).


Après cette mise en condition, début du show qui a demandé des heures, jours et années de travail acharné et souvent douloureux avec sacrifices ou sévices pour arriver au résultat.


Zinédine est venu en stage, Picasso a fait des émules, et Zapata a formé des clowns (jeux de trompe, faux départs, pitreries,…) et les a sûrement utilisés dans ses spectacles.


Comme on ne les exploite plus pour tirer le bois, on les maintient en activité et en vie grâce à cela, permettant par la même occasion aux dresseurs d’espérer gagner un peu.


Une ballade sur le dos, avec 2 poids plumes, cela ne les fatiguera pas trop.


Visite pour finir par la nursery, où le dernier né il y a 2 ans est un peu vicieux à envoyer un bon coup de trompe dans le dos d’Hélène une fois retournée (digne d’un pitchagui de Taekwondo quand je le pratiquais encore).


Retour sur Chiang Mai avec arrêt touristique de 5’ dans un centre de souvenirs gouvernemental (côté social pour le chauffeur), et heureusement qu’on est venu en voiture parce qu’en scooter sous la pluie qui tombe juste à la fin de notre spectacle, on aurait eu quelques difficultés pour rentrer.
En attendant la fin de la pluie, on se réserve un massage traditionnel (plus soft qu’à Wat Pho), mais malheureusement perturbé par un chien (qui s’avèrera minuscule) qui nous cassera les oreilles un bon peu (il mériterait de finir en brochettes).


Début de soirée, au marché de nuit pour repérer les bonnes affaires – en l’absence de touristes trop nombreux, les prix chutent rapidement (achat de set de table pour 300B ~ 6€).


La soirée se passe au bord du ping (c’est la rivière, pong, qui traverse Chang Mai) au Riverside pour un excellent repas avec whisky thaï, [tarif et rapport qualité-prix défiant toute concurrence], orchestre musical, et jeunesse locale où quelques jeunes touristes essayent les échanges multi-culturels.
Une excellente adresse, toujours bien tenue par un patron suisse, qui a encore des souvenirs de son premier amour du côté de Lézignan (si elle me lit, elle peut prendre un billet, elle sera sûrement la bienvenue).

Dimanche 7 juin

Après la pluie, le soleil nous incite à louer des vélos (toujours à proximité, à un couple évidemment charmant et disponible pour tout arrangement, l’avantage d’un coin où ne sont pas entassés tous les routards) pour se déplacer rapidement à l’intérieur de la vieille ville avec une halte au jardin public Buak hat pour un pique-nique, qui se terminera par une douche municipale, où un parasol d’un marchand ambulant ayant déserté son stand nous protègera des larmes de Boudha.
Les rues sont rapidement inondées et le concours de tee-shirt mouillé bat son plein, à en faire palir ceux d’Ibiza.


Reprise de la ballade, visite de temples, traversée de marchés, [c’est dimanche, les rue sont interdites à la circulation], où commerçants et artistes se retrouvent [ petite danseuse traditionnelle a déjà les gestes et l’élégance d’une future star] arrêt pour en-cas chez un travesti où le porc est plus que douteux (grippe porcine es-tu là ?) ;


A 18heures, tout se monde s’arrête pour l’hymne royal : scène étonnante que nous n’avions jamais eu l’occasion de vivre, et respectée par les touristes aussi (ils n’ont pas d’autre choix, d’ailleurs).


Négociations serrées pour ramener des souvenirs (surtout féminins, évidemment - miroirs de poche avec gravure).


Demande de touristes japonais pour savoir où louer des vélos, qui est une excellente solution pour se déplacer dans cette ville sans trop de fatigue et sans risque particulier.


Repas sur la place du marché où une locale, d’ailleurs charmante, nous sert gentiment de conseillère (on n’en avait pas spécialement besoin), mais cette disponibilité sans intérêt est des plus agréables : la marque thaï !!!

Lundi 8 Juin :

Départ à l’aéroport pour le sud et espérons le vers le solei, bien que la météo locale annonce des orages ;
90’ de vol avec Bangkok airways qui profite de son monopole sur Koh Samui pour appliquer des tarifs élevés (la moitié du vol Toulouse-Bangkok), à ne prendre évidemment que si les moyens le permettent, ou si le temps est compté, autrement la solution du train de nuit est à prévoir (et bien plus longue).


Nous avons réservé sur le tard par internet (via agoda, un des spécialistes sur l’asie) un resort, LAWANA RESORT, donc standing supérieur (90€ pour 2 chambres) où à notre arrivée, la manager nous propose des tarifs plus avantageux que ceux réservés par agoda, parce qu’en basse saison ils ne sont pas surbookés.
Comme on ne doit faire qu’une nuit ici avant d’aller à Koh Tao, on négocie pour notre retour et on obtient une excellente offre, et surtout avec des prestations de luxe avec 2 chambres séparées par une piscine privée : adieu routards, bonjour jet-set 


Incroyable, le soleil est enfin revenu là , avec un ciel bleu bien dégagé ; c’est comme chez nous , quoi, la pluie au nord, le soleil au sud.
Grande piscine sur la mer, excellents plats au restaurant, farniente, adoption d’un petit poilu miauleur (alors que Johnny et Laetitia font dans le vietnamien, nous dans l’animal – chiens et chats).
Soirée au village de pêcheurs, qui ont changé de boulot, le touriste rapportant plus que les poissons, pour satisfaire une envie de viande rouge, mais faut par contre y mettre le prix, un peu excessif surtout par rapport aux plats locaux : un morceau de viande rouge de 250gr correspondant à 3 repas habituels.
En plus, cela manque de chaleur humaine et le boss n’est plus aux fourneaux, mais à de nombreux employés (la rançon de la réussite).
Retour par la plage où tu n’as pas besoin de lampe pour rentrer tellement il y a des constructions avec lumières pour les mettre en valeur.
Avant de se coucher, le plaisir de se baigner dans sa piscine : le top

Mardi 10 juin

On a décidé de quitter le paradis malgré les efforts de persuasion de la manager de rester ici, pour découvrir ce qui a été dans son temps la destination recherchée des routards : koh Tao.
Ramassage organisé par les hôtels pour amener à l’embarcadère gratuitement évidemment.


Le bateau, un hydro-speed (2h de traversée programmée) ne partira pas à vide, dont la particularité est le chargement des bagages entassés sur le pont extérieur et à l’intérieur (préférable d’avoir conservé avec soi sa bouteille de Mékong).


Tout le monde se retrouve en cabine, car il n’y a malheureusement peu de place sur le pont arrière.


Après une traversée tranquille, le débarquement s’effectue sur un ponton en bois sur lequel sont déchargés les bagages que tu retrouves sans difficulté., et ensuite, l’effervescence avec les chauffeurs de « taxis » qui te chargent sur le plateau de leu pick-up pour la destination souhaitée si tu la connais, autrement suivant leur bonne volonté.


On se fait larguer au milieu du village de Sairee, et on va être surpris par les prestations proposées, souvent rudimentaires mais à des tarifs assez élevés ; c’est sûr quand tu rentres d’une plongée – de nombreux spots assez côtés font la réputation de l’île, tu récupères n’importe où ; mais vu la population, tout le monde n’ira pas 20000 lieux sous la mer.
En plus, les négociations sont difficiles, car ici, on ne connaît pas la crise : tous les jeunes viennent dépenser leurs bourses d’études ;
On obtiendra un petit discount chez Bow thong au nord de la plage, excentré par rapport à l’agitation centrale de Sairee.
Soirée BBQ on the beach, avec d’énormes gambas.

Mercredi 10 Juin

La journée commence par une activité humanitaire et sociale par le ramassage des déchets échoués sur la sable à marée basse.
En effet, tous les jours des bénévoles responsables récupèrent ce que les inconscients ont sciemment jeté à la poubelle maritime.
Certes, cela n’est pas grand chose, mais montrer cette action peut sensibiliser d’autres et ainsi créer un déclic dans certains esprits et déclencher une prise de conscience ; les « grenelle » de l’environnement comme le sommet de Kyoto ne sont que des manipulations médiatiques à vocation de politiquement correct qui n’accouchent que de souris.

Cette journée doit être une première pour les girls qui vont s’essayer au scooter.
On pouvait faire la version locale, c’est-à-dire toute la famille sur l’engin, mais cela n’est quand même pas très confortable et sans être énorme, on est taillé plus que les thaïs.
Petites cylindrées de 100cm3, bien plus légères que mon GT de 130kg, seront espérons le facilement maniables pour les girls scooter band.
Le loueur les voyant partir devait se frotter les mains pensant récupérer des dédommagements sur les rayures ou accrochages qui seraient fait à ses engins.
Nous ne ferons pas d’excès de vitesse dans ces conditions, garantissant d’abord la santé et le budget. De plus, les routes en état de dégradation avancée n’incitent pas à des folies.
On a déjà une brûlée, manquerait plus qu’une hospitalisée.


La route praticable qui traverse le nord au sud doit faire dans les 10km maximum et nous mène à la baie de chamlook où on découvre le Freedom beach qui aurait surement bien plu à Bob Marley, surtout que là je la rebaptise « girls beach » car je me retrouve le seul rasta au milieu de tous ces mammifères échoués sur le sable.
Comme remontant, un en-cas sur une plate-forme qui domine la baie nous permet de cotoyer une « survivante française » (très rare rencontre avec nos concitoyens victimes de la crise financière) qui revient d’une sortie snorkeling solitaire (pas très prudent) où elle a vécu
la rencontre de sa vie avec un requin : ½ tour et retour rapide (L.Manaudou n’a plus le record du monde) lui a permis d’aller continuer son périple sur koh Phangan.
Retour rapide sur chamlook à marée montante, pour éviter de passer la nuit sur le sable, arrêt à la piscine municipale avant de renfourcher les fauves pour aller au terminus nord de la route jeter un œil sur l’île de NangYuan, qui a la particularité d’être reliée par un banc de sable, depuis le buncha resort, qui n’a pas de nutella pour ses pancakes bien qu’annoncé au bar ce qui fournit une grosse déception aux gourmandes.
On rendra nos scooters loués avec une inspection sous toutes les coutures, mais le loueur ne pourra trouver aucune éraflure qui nous aurait coûté cher.


Soirée dans Sairee, où l’animation jeune bat son plein, (dj pour le fond sonore, cracheur de feu pour chauffer la rue, transformistes en goguette pour rabattre pour leur spectacle, scooters bruyants se frayant un chemin au milieu de la foule compacte, bars et restaurants pris d’assaut : le rassemblement de jeun’s tel qu’on le vivait il y a 30 ans).


Après un apéro, nous irons trouver un calme relatif en bord de plage sur une terrasse bondée aussi, assis par terre : cool, peace and love à se faire passer un petit chiot (qui ne sent pas la beuh) qui aura l’occasion de manger à toutes les gamelles…


En rentrant vers notre gîte au nord, le calme reprend le dessus.


Seul, le gecko nous rappelle sa présence et rythme notre sommeil.

Jeudi 11 Juin

Nous avons donc décidé de retourner sur Samui pour terminer le périple en douceur.


Notre taxi local nous ramasse pour nous amener à l’embarcadère où ne nous serons pas les seuls du voyage ; le coefficient de remplissage des bateaux est au maximum (et ils font le minimum).


A l’arrivée, un service client au top nous dirige vers des navettes gratuites (et oui, encore des prestations à la thaïe) pour nous déposer à notre destination.


L’accueil chez Lawana est du plus souriant, évidemment, pour nos appartements de luxe (pour nous, c’est du standing, avec piscine personnelle privée).
Le soleil de la partie, nous lézarderons tranquillement entre la piscine pour se rafraichir, le restaurant pour caler copieusement l’estomac, les transats pour lire en étanchant la soif par quelques cocktails colorés : le côté pépère de l’aventure confortable.


Notre retour était attendu par notre jeune compagnon quadripède, qui rapplique pour réclamer affection, confort et gastronomie : notre côté félin qui ressort pour lui apporter toute notre attention.

Pour la soirée, nous ferons une excursion par la plage, pour assister à la sortie de baignade de la miss locale,

ou plutôt du malabar du coin (progéniture protégé pour la reproduction et/ou le futur combat des chefs dans l’arène)
qui laissera un souvenir qu’il faudra éviter au retour en pleine nuit,
vers le village (sûr qu’il a bien changé en 15ans) avec des établissements de standing en front de mer, quelques boutiques de souvenirs à touristes, et des constructions encore et encore pour rentabiliser l’espace au profit du naturel et sauvage qui faisait son charme !!!


Pour changer du riz, poisson, poulet sauté…on tente l’aventure à la pizzeria sur la plage ; c’est prendre des risques en effet car si le boss est un bon rital typique (chaine en or sur la poitrine en évidence, chatche volubile, cheveux gominés), les cuistots sont en apprentissage et que cela sera long et pas bon (à déconseiller évidemment, mais cela fait partie des aléas des sites qui veulent se la jouer, mais qui n’ont pas tous les moyens pour assurer).


Retour par la plage, éclairée par les lumières des hôtels installés en bordure, ce qui permet d'éviter les pièges (souvenirs d'animaux, bouts des bateaux,...), mais pas les vendeurs ambulants d'un nouveau genre, sorte de mongolfière miniature lumineuse qui s'envole dans le ciel pour se consumer bien plus loin (malheureusement quelque part dans la nature).